A.G. 2020 spéciale Covid et scrutin municipal

Les circonstances nous ont fait spécialement tenir notre Assemblée Générale 2020 sans présence physique des adhérents, avec vote par correspondance électronique et sur papier.

Si Réunissons Polangis y a perdu en convivialité, notre association a fait montre de sa détermination habituelle en votant ses résolutions à l’unanimité des participants.
Un nouveau témoignage de sa vitalité et de ses motivations intactes, tout autant que de son inaltérable patience, comme lors des huit années précédentes.
Patience en effet quand la crise sanitaire nous a assurément encore éloignés de la date d’audience du tribunal administratif de Melun, devant lequel nous contestons la décision du préfet du Val-de-Marne et du ministère de l’Intérieur de ne pas donner suite à notre demande de rattachement à Joinville-le-Pont.

Le contexte tout à fait exceptionnel de cette année a aussi placé notre Assemblée Générale entre les deux tours d’élections municipales et alors que le confinement, dans son rayon autorisé d’un kilomètre, nous a fait vivre plus que jamais en Joinvillais pendant deux mois.

Les Campinois de Polangis sont ainsi reconnaissants à la ville de Joinville de ses mesures sanitaires, de l’accès à ses services et commerces de première nécessité ainsi que de ses initiatives relatives aux commerçants du marché Galliéni, quand notre commune de rattachement était muette sur ces sujets pour son bout de quartier excentré et isolé.

« INEDIT »!

C’est ainsi que certaines autorités qualifient notre cas de demande de rattachement à Joinville-le-Pont du quartier campinois de Polangis.
Nous savions notre démarche plutôt rare, bien que clairement prévue et cadrée par la loi, mais sans imaginer qu’elle pût être inédite, comme on nous l’écrit maintenant.

En cette époque où des revendications plus ou moins violentes sont prises en compte au travers de Grand débat et autres conventions d’ampleur nationale, ne peut-on pas s’attendre à ce qu’il soit donné suite à la demande très largement consensuelle et démocratiquement confirmée des citoyens d’un quartier, exprimée paisiblement, avec patience et détermination, dans le strict respect du processus réglementaire prévu  ?

Si en outre ce cas est « inédit », son instruction ne mérite-t-elle pas d’être menée à son terme par l’instance la plus compétente, à savoir le Conseil d’État ?

Le tribunal administratif nous dira donc si le préfet du Val-de Marne était bien fondé à faire prématurément refermer le dossier Réunissons Polangis par le ministère de l’Intérieur.

Alors qu’une nouvelle année vient s’ajouter aux sept déjà passées dans sa démarche, Réunissons Polangis exprime ainsi le vœu que sa demande soit évaluée à hauteur de son insistance et à l’aune du bon sens et d’un examen plus citoyen que politicien, et plus compréhensif qu’administratif.

L’échéance du jugement est certes encore lointaine et il est très probable que notre patience soit encore mise à l’épreuve bien après les élections municipales du mois de mars prochain.
D’ici là, malgré le peu d’attache entre la commune de Champigny-sur-Marne et notre quartier, c’est donc pour les candidats à sa mairie que nous serons encore appelés à voter en 2020.

Notre association n’a aucune vocation à donner de consigne de vote et chacun s’exprimera selon ses convictions et son ressenti.
Toutefois, le moment venu, afin d’éclairer nos choix en suscitant la réaction de tous les candidats, nous leur rappellerons l’isolement des habitants campinois du quartier de Polangis, leur centre-ville qu’est l’avenue Galliéni de … Joinville-le-Pont, leur attache naturellement joinvillaise, ainsi que leur motivation à devenir pleinement joinvillais.

Excellente année 2020 et belle entrée dans cette nouvelle décennie !

Le président

René Ragheboom

 

TOUCHÉS…….. MAIS PAS COULÉS

Notre patience, que je vantais dans mon dernier article, n’a même pas été mise à l’épreuve.

Préfecture du Val de Marne

Nous attendions une décision du Conseil d’Etat au-delà des élections municipales de l’an prochain.

Mais c’est dès ce 02 août, la veille de sa mutation en Nouvelle-Calédonie, que le préfet du Val-de-Marne, nous a écrit que, sur sa proposition, le ministère de l’Intérieur ne donne pas suite à la demande de rattachement de notre quartier Polangis à Joinville-le-Pont et ne présentera donc pas de Décret en Conseil d’Etat.

Au-delà de notre déception, à hauteur de six années de démarches déterminées et d’attente, pointe quand même la surprise de ce raccourci administratif soudain.

En effet, rien ne le laissait présager dans le processus des articles L2112 du Code Général des collectivités territoriales que nous avons pourtant lus et relus avec attention.

Alors, une facilité des services du Ministère ?

Une décision irrévocable, nous dit-on sans l’écrire.

Ministère de l’Intérieur

Mais est-ce vraiment une décision de Monsieur le Ministre de l’Intérieur !

Lui qui a tant maille à partir avec ceux qui enfilent un gilet de couleur pour revendiquer, comment voit-il une communauté de paisibles citoyens qui s’attachent patiemment à respecter scrupuleusement les procédures de la République pour faire valoir le bon sens et leur bon droit ?

Nous chercherons réponse à ces questions.

Quant à la raison invoquée pour ne pas donner suite : le manque de consensus local.

On le trouve certes parmi le personnel politique, par solidarité de parti ou ambition électoraliste.

Mais pour nous les citoyens de Polangis, le rattachement est plébiscité le plus formellement qu’il soit dans le périmètre du quartier.

Il est également reconnu sans atteinte à l’intérêt général après enquête publique dans le périmètre de près de 100 000 habitants des deux communes.
Qu’en dirait le Conseil d’Etat ?

Conseil d’Etat

Nous ne le saurons peut-être jamais, sauf si nous exercions notre droit de recours pour une décision prise par un Ministre en lieu et place de la plus haute juridiction administrative.

Alors faisons un rêve !

Au vu des résultats des dernières élections et des bouleversements consécutifs possibles en 2020 dans les communes, pourquoi le consensus recherché apparaîtrait-il pas entre les prochains conseils municipaux de Champigny et de Joinville ?

Les communes pourraient dès lors être elles-mêmes à l’origine d’une demande d’ajustement territorial pour une réunification du quartier Polangis.

Avec évidemment l’assentiment des habitants qui n’auront alors peut-être pas plus à patienter que dans le processus qui vient d’être arrêté…

Au-delà de cette trêve estivale contrariée, on pourra même faire plus que rêver !

René Ragheboom

Président de Réunissons Polangis

Détermination, Patience et Dynamisme

C’est sur ces mots que s’est conclue il y a quelques jours l’Assemblée Générale annuelle de Réunissons Polangis.

Des mots qui qualifient maintenant depuis plus de sept ans l’aspiration citoyenne d’un bout de quartier à faire valoir le bon sens d’un ajustement de son territoire et le bon droit de sa demande démocratiquement exprimée dans les règles républicaines.

Des mots plus que jamais d’actualité dans la période  qui s’ouvre maintenant sur l’attente de la prise en charge du dossier par le ministre de l’Intérieur et l’espoir d’un décret en Conseil d’Etat.

Détermination: elle a été une fois de plus confirmée par l’état d’esprit et l’unanimité de l’Assemblée Générale.
Patience: elle ne fera pas plus de doute que dans les nombreux épisodes précédents.
Dynamisme: les nouvelles adhésions parmi les familles intégrant le quartier en témoignent, qui viennent s’ajouter au nombre d’adhérents fidèles qui n’a fait que croître depuis sept ans.

S’il a été émis, nous ne connaissons pas à ce jour l’avis du préfet du Val-de-Marne et rien n’oblige à nous le faire connaître.

Dans un contexte seulement intercommunal, il ne s’agirait pas, de la part du préfet, d’un simple avis, mais d’une décision, et nous saurions alors comment est traitée la demande légitime d’un petit territoire clairement circonscrit, démocratiquement validée et, après enquête publique, confirmée sans incidence pour les concitoyens environnants.
Mais les limites communales que nous demandons d’ajuster entre Champigny et Joinville coïncident avec des limites cantonales et de circonscriptions législatives dont toute modification nécessite des décisions d’Etat.
Or de telles décisions ne peuvent être prises moins d’un an avant une échéance électorale territoriale, en l’occurrence les élections municipales de mai 2020.

Nous continuerons donc à suivre avec attention et proactivité le cheminement de notre dossier parmi les instances administratives, gouvernementales et institutionnelles impliquées dans son traitement.

La crainte que le succès de notre démarche ne crée un précédent pourra motiver certains et confirmer leur attachement au statu quo.
Certains autres, inquiets pour leur pré carré politicien pourront s’activer en un lobbying antagoniste en faisant  fi d’aspirations citoyennes.
Nous en sommes parfaitement conscients, mais déterminés et patients.

« DESENCLAVER » ET… OUVRIR LA BOITE DE PANDORE ?

 Conseil départemental
du Val-de-Marne

Lors de sa séance de lundi 17 décembre, le conseil départemental s’est prononcé contre le rattachement de notre quartier Polangis à Joinville-le-Pont.
Nous nous y attendions, sachant sa majorité identique à celle du conseil municipal de Champigny-sur-Marne et conscients de la solidarité de parti qui y règne.

Toutefois, 6 conseillers départementaux se sont abstenus et 10 voix se sont opposées à la proposition du président du conseil départemental, Monsieur Favier, défavorable au rattachement.
Résultat ne faisant certes pas la majorité mais dont nous pouvons être particulièrement satisfaits.
On est loin de l’unanimité du conseil municipal de Champigny !
Et, comme me le disais hier un de nos plus fervents soutiens, le vote aurait été encore plus favorable s’il s’était tenu à bulletin secret.
Je trouve effectivement regrettable que, sur une demande purement citoyenne comme la nôtre, le vote se soit exprimé majoritairement dans une discipline de groupe politique.
Dans une lettre récente que j’avais envoyée à chaque président de groupe comme au président, je m’étais permis d’exprimer le souhait que le vote se déroule à bulletin secret.
Ce n’est peut-être pas l’usage et le vote politicien l’a emporté sur le vote citoyen, à l’exception toutefois d’un groupe dont les membres se sont exprimés individuellement.

Je précise enfin que notre seul sujet a mobilisé pas moins de 3/4 d’heure des délibérations du conseil départemental.

Entendu en séance et impressions

Dès la présentation du rapport de la commission traitant de notre sujet, la messe semblait pourtant être dite.
En effet, il s’avère que le rapporteur de cette commission, Madame Le Lagadec, siège également au conseil municipal de Champigny en tant qu’adjointe au maire.

Les dés me semblaient alors pipés, impression confirmée par des affirmations dont chacun appréciera l’objectivité, comme :
– « L’ensemble des habitants des deux communes n’a pas été consulté »,
– « considérant l’absence d’avis favorable des communes concernées »,
– notre soi-disant défense « d’intérêts particuliers liés à la cote des biens ».

Le président du conseil départemental étayait ensuite ce rapport par des promesses d’améliorations comme celle de requalifier le nœud routier de la Fourchette de Champigny ou d’augmenter le nombre de bus vers la future gare de la ligne 15 de métro.
Chacun sait que la première est un vrai serpent de mer aujourd’hui endormi pour longtemps et que la seconde intéresse fort peu les campinois de Polangis qui disposent des bus et de la ligne A du RER à Joinville.
En outre, tout récemment, nous avons tous pu lire la copieuse publication « Champigny s’engage » où, d’ici 2030, le quartier Polangis n’est affecté d’aucun projet et où il n’apparaît même pas sur la carte communale. Monsieur Favier semble ne pas connaître cette publication campinoise.

La première contradiction est venue d’un plaidoyer en notre faveur de Madame Durand, conseillère du canton de Charenton-le-Pont, également élue municipale de Joinville, parfaitement au fait de notre situation et qui m’a fait dire à ma voisine : « J’embrasserais bien cette dame ! ».

Puis, une intervention très intéressante m’a semblé troubler les esprits. Elle venait de Monsieur Guérin, conseiller d’un canton éloigné de notre quartier (Orly), membre de la commission nous concernant, mais qui n’avait pas voulu prendre part au vote correspondant.
Ce conseiller, pourtant fervent défenseur des limites communales, a rendu hommage avec force au caractère citoyen de notre démarche, menée dans le strict respect d’un processus complexe, long et démocratique tel que prévu par le Code Général des Collectivités Territoriales.
Selon lui, l’assemblée ne pouvait faire fi de cette démarche au moment où, par ailleurs, la notion de référendum d’initiative citoyenne arrivait violemment sous les feux de la rampe.
Il concluait par cette supplique à l’ensemble des membre de l’assemblée départementale: « Ne méprisons pas les citoyens qui ont engagé cette démarche avec une énergie extraordinaire et qui font honneur à l’engagement républicain et citoyen démocratique dans notre pays »

Monsieur Capitanio résumait alors qu’il s’agissait de se déterminer face aux deux principes mis en évidence : le respect du fait communal et le respect de l’expression démocratique des habitants.
Devant le possible antagonisme de ces principes et l’aspect délicat du  vote correspondant compte-tenu des sensibilités de chacun dans une situation inédite, il déclarait que les membres du groupe politique qu’il préside avaient décidé de s’exprimer individuellement.
Il exprimait même son doute sur la légitimité de se prononcer à l’échelle du département sur un cas étroitement localisé dans un canton particulier.
Puis, comme d’autres avant lui, il s’élevait aussi contre le caractère « irrespectueux et irresponsable » des propos de certains sur nos soi-disant « intérêts particuliers pour des valeurs vénales ».

Réflexions suscitées par ces débats

Sur ce dernier point d’abord, nous retrouvons effectivement ici des éléments de langage qu’utilisent depuis longtemps nos opposants, à défaut de proposition constructive, allant jusqu’à nous traiter de spéculateurs, ce qui a profondément choqué les habitants de Polangis.
Sitôt Joinvillais, n’aurions-nous de cesse que de vendre notre logement dans un quartier pour la réunification duquel nous nous battons depuis si longtemps et où la plupart d’entre nous avons notre vie depuis des décennies ?
Irresponsable, irrespectueux, disaient-ils. J’y ajoute absurde et condensons le tout en un seul mot de 3 lettres commençant par un c.

 

Ensuite je retiens quelques mots ou expressions pour leur présence ou absence dans les débats :

  • Publique :
    C’est bien le qualificatif de l’enquête qui a été ouverte à l’ensemble de près de 100.000 habitants de Champigny et de Joinville pendant 22 jours consécutifs et qui leur a permis de s’exprimer dans chacune des deux mairies, ou par courrier, ou via l’internet.
    Des Campinois hors Polangis et des Joinvillais figurent d’ailleurs bien dans le rapport du commissaire-enquêteur.
    Si ce n’est pas là une consultation citoyenne…
    Il semble pourtant que beaucoup l’aient oubliée, ou négligée quand il ne fallait pas.
  • Enclavement :
    Nous avons nous-même souvent utilisé ce mot dans nos nombreux argumentaires.
    Il a donc été naturellement repris et sans doute mal interprété par les personnes qui ne connaissent pas particulièrement notre quartier.
    Nous pouvons regretter qu’il soit en fait mal à propos, car nous ne sommes pas du tout enfermés à clef ou de tous côtés selon la définition de ce mot.
    Il est indéniable que, par rapport à sa commune de rattachement, le quartier campinois de Polangis se trouve de l’autre côté du mur du parc du Tremblay et de la Fourchette de Champigny.
    En revanche, il est complètement ouvert sur Joinville par toutes ses voies de circulation, ainsi qu’en témoigne l’homogénéité du tissu urbain de Polangis dans son ensemble, lui-même ouvert sur la ville basse que Joinville a développée au long de l’avenue Galliéni.
  • Boite de Pandore :
    Voilà la grande crainte des élus !
    Si l’on donnait une suite favorable à notre demande de rattachement à Joinville, alors surgiraient de toutes parts des demandes de modification des limites communales, voire territoriales.
    Il existe sans doute, en plus ou moins grand nombre, d’autres demandes exprimées ou potentielles d’ajustement de limites territoriales.
    Si nous étions nous-mêmes en situation de responsabilité à ce sujet, nous serions sans doute des défenseurs du fait communal.
    Mais ce respect doit-il se traduire par l’intangibilité des limites communales quand l’histoire et la géographie d’un lieu, ainsi que ses habitants concluent à un découpage en dépit du bon sens, et alors que la possibilité des modifications demandées est prévue par la loi dans un processus long et complexe offrant tous les garde-fous nécessaires.
    Nous sommes bien placés pour les avoir expérimentés dans une démarche citoyenne argumentée, résolue, respectueuse et très largement soutenue démocratiquement.
    Au moment où commencent à se remplir partout des cahiers de doléances, je ne pense pas que notre but pourrait être à portée du premier RIC venu.
  • Bon sens :
    Je ne me souviens pas avoir entendu une seule fois ces mots lors des délibérations à notre sujet.
    C’est pourtant ce qui sous-tend l’essentiel de notre demande de réunification de Polangis.
    Que faisons-nous hors des murs de Champigny avec notre étiquette de Campinois, alors que le quotidien de notre vie se déroule à Joinville sans que nous ayons droit à faire valoir l’étiquette de Joinvillais ?

 

A l’issue de toutes les étapes du processus qu’il a mis en œuvre à notre satisfaction, puisse maintenant le préfet du Val-de-Marne exprimer, dans le même bon sens, son propre avis en résultant !

 

René Ragheboom

 

Lecture pour tous

Comme tout Campinois, nous avons reçu ces jours-ci de la mairie la brochure :
CHAMPIGNY s’engage
2014 2030
UNE VILLE POUR TOUS
Une brochure de belle facture de 44 pages détaillant l’ensemble des projets municipaux jusqu’en 2030 et leur avancement depuis 2014.
Intéressé par cette copieuse publication,  j’ai encore eu la naïve curiosité de chercher ce qui concernait notre quartier.

Après une minutieuse lecture, j’ai fini par trouver le mot « Polangis » dans les dernières pages et à deux seuls endroits :

  • Page 34, sur l’étiquette « Tremblay/Polangis » qui annote la carte des quartiers de la commune de Champigny.
  • Page 40, où est juste donné le nom de la présidente du conseil du quartier « Tremblay/Polangis »,

Sur l’étiquette de la page 34, vous avez certainement noté que le seul projet cité jusqu’en 2030 concerne les espaces piétonniers et paysagers… du pont de Nogent.

Mais surtout, alors que les étiquettes de tous les autres quartiers entourent soigneusement  la carte communale qu’elles renseignent, l’étiquette « Tremblay/Polangis » montre bien le quartier Tremblay, mais cache notre quartier Polangis.

La ville de Champigny aurait-elle entériné la disparition du quartier Polangis de son territoire communal ?

Une bonne nouvelle qui nous réjouit

Le Conseil Municipal de Joinville-le-Pont a donné ce soir un avis favorable pour le rattachement de notre quartier en souhaitant la réunification du quartier de Polangis sur son seul territoire. Sur 33 votants, il ya eu 1 vote contre et 2 abstentions.

Les habitants du quartier remercient la commune de Joinville-le-Pont de son choix, son Maire Olivier Dosne, qui a soutenu cette démarche citoyenne, son conseil Municipal qui a compris l’enjeu pour 927 habitants. Ils remercient aussi le député qui a œuvré pour ce succès.

Nous sommes très émus ce soir et avons des difficultés à exprimer ce que nous ressentons.

Mais attention, ce n’est pas fini. Notre dossier va bientôt arriver au Conseil Départemental qui doit aussi donner son avis puisque le changement espéré va concerner des limites cantonales. Nous espérons fermement que les élus qui nous soutiennent sauront convaincre leurs collègues de la légitimité de notre démarche citoyenne.

Le Préfet du Val de Marne, Monsieur Laurent Prévost, aura alors tous les éléments depuis le début du processus pour finaliser le dossier en local et transmettre un dossier qui n’a que trop duré.

Et puis le Conseil d’Etat…..

En tous cas, ce soir….. Champagne !!!

LOGIQUE!

Dans la logique d’un élu, il est bien compréhensible qu’il ne veuille pas se séparer de potentiels ré-électeurs.
On ne scie pas la branche sur laquelle on est assis. On n’en coupe même pas le moindre rameau.

Notre rameau isolé Polangis ne représente qu’un pour cent de la population campinoise.
C’est donc – à supposer qu’ils veuillent bien s’exprimer –  bien peu d’électeurs potentiels pour chaque liste électorale.
Mais la logique est inflexible. Le conseil municipal de Champigny-sur-Marne s’est donc exprimé contre le rattachement à Joinville-le-Pont de son quartier Polangis.
Nous n’apprécions pas cette logique, mais nous pouvons la comprendre.

Nous remercions néanmoins le maire de Champigny-sur-Marne d’avoir inscrit notre sujet à l’ordre du jour de son conseil municipal de rentrée dès le 26 septembre dernier.
Il a ainsi initié sans retard le processus réglementaire orchestré par le préfet du Val-de-Marne.

C’est dans des délais tout aussi satisfaisants que le conseil municipal de Joinville-le-Pont se prononcera le 16 octobre prochain, puis le conseil départemental lors de sa séance de décembre.
Le processus de demande de rattachement de notre quartier campinois de Polangis à Joinville-le Pont est ainsi désormais bien posé sur les rails en direction du Conseil d’Etat.

Plutôt qu’une logique inflexible, c’est bien plus le bon sens qui anime tous les adhérents de Réunissons Polangis et tous leurs soutiens.
C’est ce que nous avons patiemment exprimé depuis maintenant six ans, du mieux de notre possible de citoyen, dans les règles démocratiques, et sans acrimonie ni référence partisane.

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Marc Jamet, initiateur et  fondateur de Réunissons Polangis a maintenant finalisé son installation en Bretagne, annoncée le 28 mai dans son dernier message en tant que président.
Et c’est en tant qu’administrateur vigilant qu’il a assisté au récent conseil où le témoin de la présidence de Réunissons Polangis a été passé à René Ragheboom, soutien actif parmi d’autres dès les premières heures de notre association.
La tribune de ce blog lui est ouverte.

 

 

UNE PAGE SE TOURNE….UN NOUVEAU CHAPITRE S’OUVRE

C’est l’aboutissement d’une mobilisation sans précédent d’un quartier pour qu’il soit enfin mis à son isolement. Le 27 Mai 2018, les habitants du quartier de Polangis (côté Champigny) ont élu une commission consultative de 15 membres, tous favorables à la réunification du quartier de Polangis au sein de la commune de Joinville-le-Pont.

Cette commission consultative, prévue par l’article L2112-3, s’est réunie le 3 Juillet 2018 à la sous-Préfecture de Nogent-sur-Marne. Elle a d’abord élu son Président. Christian Touzet, seul candidat, a été élu à l’unanimité. Celui-ci a ensuite lu les termes d’une résolution qui a été approuvée également à l’unanimité:

 

 » Compte tenu des dispositions du Code Général des Collectivités Territoriales et en pleine connaissance de la procédure en cours, la commission consultative des habitants du quartier de Polangis, situé sur le territoire de la commune de Champigny-sur-Marne, émet un avis favorable et sans réserve, au rattachement de ce quartier à la commune de Joinville-le-Pont. »

Le dossier complet a été ensuite envoyé au Préfet du Val de Marne pour qu’il puisse poursuivre la procédure prévue par la loi, c’est à dire la consultation pour avis des Conseils Municipaux des 2 communes, puis du Conseil Départemental. Le dossier sera alors complété par son avis personnel et transmis au Ministère de l’Intérieur, puis au Conseil d’Etat et en cas de décision finale favorable, publication d’un décret décidant du rattachement.

Certes, la procédure est encore longue, mais la mobilisation des habitants et de l’association « Réunissons Polangis » est complète depuis 6 ans et se poursuivra avec la même énergie jusqu’à la victoire définitive.

Merci à tous ceux qui ont participé à cette démarche et qui ont contribué ainsi à tous les succès obtenus depuis 2012.